La pompe à chaleur est un mode de chauffage écologique utilisé dans les constructions neuves, pour répondre à la RT 2020 et peut être installée dans le cadre d’une rénovation. Elle permet également de réaliser des économies sur le chauffage du logement, mais aussi sur l’eau chaude sanitaire, suivant le modèle installé chez vous. Autre bonne nouvelle, la PAC fonctionne avec un plancher chauffant, en plus des radiateurs. Mais comment choisir l’appareil et combien coûte l’installation ? Nous répondons à vos questions.
Combien coûte l’installation d’une pompe à chaleur ?
Si vous souhaitez améliorer la performance énergétique de votre logement, l’installation d’une pompe à chaleur peut grandement y contribuer. En revanche, son tarif est plus élevé que les autres systèmes de chauffage et le prix de votre pompe à chaleur dépend de son mode de fonctionnement. Le moins cher est le modèle air-air où il vous faudra débourser un minimum de 5 000 euros. La PAC air-eau demande un investissement minimal de 10 000 euros. Quant à la géothermie, les tarifs peuvent atteindre 18 000 euros.
Heureusement, il existe des aides financières, sans quoi les familles modestes ne pourraient pas se lancer dans de tels travaux. Vous pouvez donc monter un dossier pour bénéficier de la prime Effy. Elle vous permet d’obtenir jusqu’à 4 450 euros, en fonction de vos revenus. Pour cela, vous devez faire la demande avant d’avoir votre devis et si le dossier est validé, vous recevrez le paiement à la fin, après les travaux.
La seconde aide financière possible est MaPrimeRénov’. Elle est octroyée par l’ANAH. Vous pouvez toucher jusqu’à 5 000 euros. Sachez qu’elle est cumulable avec la prime Effy, ce qui permet de réduire considérablement les coûts.
Par ailleurs, si vous faites intervenir un artisan RGE pour l’installation, vous bénéficiez de la TVA 5,5 %. Là encore, vous pouvez réduire la facture.
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Comment choisir une pompe à chaleur ?
Pour choisir une PAC, il faut déjà définir le modèle de fonctionnement en fonction des possibilités de votre logement et des avantages. Une pompe à chaleur air-air permet notamment la climatisation réversible, ce qui est intéressant si vous vivez des étés chauds. La PAC air-eau vous permet de profiter de l’eau chaude sanitaire et est compatible avec un plancher chauffant basse température. Quant à la géothermie, elle est particulièrement performante et permet aussi un rafraichissement de la température en été. 
Une fois cette première étape de faite, vous devez choisir le modèle en fonction de ses critères de performances. Pour cela, intéressez-vous aux différents coefficients et scores de l’appareil. Vous pouvez donc vous renseigner sur :
- le COP ;
- le SCOP ;
- l’ETAS ;
- le SEER ;
- la classe énergétique.
Le Coefficient de performance (COP) indique le rendement de la pompe en chaleur en fonction de ce qu’elle consomme électriquement. Le score est compris entre 3 et 7. Si vous avez un COP de 4, cela signifie que l’appareil consomme 1 kWh d’électricité et crée 3 kWh de chaleur. Le souci de ce coefficient, c’est qu’il est basé sur des températures moyennes. Voilà pourquoi vous avez également le SCOP, qui lui est un indice saisonnier. Il démarre à 3,4 et peut dépasser 5,1 pour les plus performants.
Comme son nom l’indique, l’ETAS (Efficacité énergétique saisonnière) est aussi un indice saisonnier. Cependant, il est indiqué en pourcentage, ce qui permet de comparer facilement la performance de l’appareil avec un autre. En fonction du score affiché, cela a une incidence sur le montant des aides financières.
Le coefficient SEER (coefficient d’efficacité frigorifique saisonnière) est assez semblable au SCOP. La différence, c’est qu’il ne mesure pas la performance du chauffage, mais de la climatisation. Cela vous sera donc utile uniquement si vous choisissez une PAC réversible.
Si vous trouvez cela un peu compliqué, vous pouvez simplement vous fier à la classe énergétique indiquée. Elle provient de la combinaison des coefficients SCOP et SEER.
Comment se passe l’installation d’une pompe à chaleur ?
En moyenne, l’installation d’une pompe à chaleur est assez rapide, si elle est effectuée par un artisan habilité. Il faut compter une journée de travaux. Cela commence par la pose de l’unité extérieure, puis c’est au tour de l’unité intérieure. Il est alors possible d’effectuer le raccordement à votre système de chauffage, avant d’injecter le liquide frigorigène. Bien évidemment, le technicien effectue des tests avant la mise en service.
Par la suite, vous devez savoir que l’entretien de la PAC est obligatoire, si l’appareil a une puissance de 4 kW ou plus. Cela doit se faire tous les deux ans. Maintenant, cela ne vous exempte pas de nettoyer régulièrement, pour vous assurer que rien ne vient l’obstruer. Tout cela contribue à moins consommer, ce qui est bon pour votre portefeuille, mais aussi pour la planète. C’est également utile pour augmenter la durée de vie de votre pompe à chaleur. L’entretien est donc une étape clé après la mise en service.